Troisième jour

19 février 2008

Coucou c'est nous !

Journée peu productive... Beaucoup de petits problèmes à régler, qui se croisent et s'entrecroisent.
Mon épouse a, ce matin, lissé les quelques mètres carrés de murs qui seront peints, et bouché les trous au plâtre.
Pendant ce temps, j'ai travaillé sur le puzzle que représente le kit de système de vidange de la baignoire : une vingtaine de pièce en vrac, et une notice minimaliste constituée de schémas approximatifs, ce qui nous a évité une traduction russo-greco-italo-germano-islando-anglo-française incompréhensible. Mais un intense grattage de tête et quelques essais infructueux, eureka (ça s'impose quand même, il s'agit d'une baignoire...) !

Après cette première victoire sur les ingénieurs-concepteurs de systèmes universels dont le but premier est de rendre les bricoleurs amateurs fous de désespoir, je suis passé au montage de la robinetterie. Pour cela, il me fallait percer deux trous de 22 mm, entr'axe 15 cm, à l'extrémité de la baignoire. Mesure, traçage, perceuse à portée de main, je suis prêt, mais voilà, pas de mèche de 22. Je suis allé demander à mon voisin, grand bricoleur et retraité donc présent chez lui, s'li pouvait me prêter l'outil désiré, mais lui non plus n'en possède pas. Alors, direction le magasin le plus proche, mon épouse et moi. Tout ce que j'y ai trouvé, c'est une scie cloche de 22 mm, donc exactement ce qu'il me fallait. En plus, nous avons pris une trappe de visite et un ensemble pommeau de douche-barre-flexible (pendant qu'on y est...). De retour à la maison (qui commence à ressembler à un vrai chantier), j'ai percé la baignoire et monté les colonnettes sur lesquelles sera posé mitigeur (thermostatique, s'il vous plait !). Yes !

Ensuite je suis passé au montage des pieds de la baignoire. J'ai déballé le paquet, fait l'inventaire des pièces, et j'ai constaté un grand vide : pas de notice ! Même mal traduite, ou réduite à deux ou trois dessins d'enfants de trois ans, ça aide vraiment beaucoup. Je lance quand même quelques tentatives, mais je dois me rendre à l'évidence : je n'y comprends rien ! Je décide de retourner dans le magasin qui m'a vendu la baignoire (celui-là même dans lequel nous sommes déjà allés ce matin, bien sûr ! Rappelez-vous la loi de Murphy que j'ai évoquée il y a deux jours, on est en plein dedans !!!). J'ai fait la queue à l'accueil pour expliquer mon problème et avoir l'autorisation de rentrer avec du matériel provenant de ce magasin, puis re-fait la queue au rayon sanitaire pour expliquer à nouveau mon problème au vendeur, que je connaissais déjà pour l'avoir sollicité lors de l'achat de la baignoire. Je lui ai présenté mon matériel en lui précisant le modèle de baignoire qu'il m'avait vendu il y a dix jours ; il m'a tout de suite dit que les pieds que je lui présentais n'étaient pas les bons, et me les a échangés sans barguigner. Il m'a même donné de bons conseils pour le montage des dits-pieds et l'installation de la baignoire : voici une galère qui a finalement été profitable.

J'ai ensuite passé un grand moment à régler ces pieds, baignoire en place, pour la mettre de niveau, tout en m'assurant que chaque pied touche le sol à peu près de la même manière.

Puis j'ai continué la pose du BA13 sur les murs à réparer. Cette opération est en soi relativement facile. La difficulté provient du premier fait que la salle de bain est à l'étage, du deuxième fait que l'escalier est très étroit, et que finalement la seule façon de faire monter une plaque de 250x120, est de la passer par la porte fenêtre du balcon de notre chambre. Imaginez : une échelle posée à l'extérieur contre les barreaux de la barrière du balcon trois mètres plus haut, une plaque de 30 kilos mesurant 120x250 cm, et vous mesurez que c'est un tout petit peu périlleux (voire plus s'il y a du vent). J'ai bien évidemment déjà fait ça hier pour la première plaque que j'ai posée. Mais à coeur vaillant (et/ou inconscient), rien d'impossible ! Le deuxième mur est doublé aussi.